Gutu Kia Zimi PhD
Le développement est une réalité qui a son contenu : le progrès et la croissance. Au départ, nous avons des besoins à satisfaire au niveau de la population du pays. Nous savons que les besoins sont illimités en nombre mais limités en quantité. Pour satisfaire les besoins croissants de la population, nous faisons recours aux ressources naturelles qui proviennent de notre environnement (ressources forestières, minières, halieutiques, hydrologiques, agricoles...). Ces ressources naturelles doivent être mises en valeur par les activités économiques. La mise en valeur de ces ressources procure au pays ou à la communauté des revenus nécessaires pour assurer son développement et promouvoir son bien-être global (construction des routes, hôpitaux, écoles, universités, entreprises, diverses infrastructures, etc.). Mais cette mise en valeur des ressources par les activités économiques n’est pas sans conséquences. Elle peut être source des diverses pollutions, de la dégradation du milieu et du réchauffement climatique actuel. Pour ce faire, il faut une prise de conscience au niveau de la population ou des communautés pour protéger l’environnement, car on ne peut pas bien protéger l’environnement sans développement, tout comme on ne peut pas se développer sans l’environnement. A ce sujet, on remarque que les populations pauvres détruisent leur environnement (déforestation, déboisement, etc...) pour subvenir à leurs besoins parce qu’ils sont pauvres et n’ont pas d’autres alternatives. Ainsi, le cercle vicieux de pauvreté et d’autres souffrances s’installe. C’est pourquoi nous disons que le développement sans conscience est une ruine des communautés.