Bernard Djoumessi Tongmo
La notion de coopération internationale, depuis des siècles, n’a toujours pas été comprise. Les intellectuels de tous les domaines se sont tout simplement contentés de la décrire en montrant qu’entre les nations qui coopèrent les unes dominent sur les autres. Ils se sont contentés de critiquer la méchanceté des nations qui dominent, et la morosité de celles qui se laissent écraser. Et la solution, intellectuelle celle-là, qu’ils ont proposée repose sur une certaine philanthropie. Il y en a même qui ont fini par lâcher les mains en disant qu’il n’y a point de philanthropie dans les relations internationales. C’est ainsi que le problème de la coopération déséquilibrée a perduré et s’est éternisé. Les intellectuels sont impuissants devant le phénomène. Ils n’ont pas d’outils pour comprendre et résoudre les problèmes posés par la coopération internationale : le cerveau ou l’âme de l’homme, quelque performant qu’il soit, n’est pas apte à comprendre cette affaire. Seul l’Esprit de Vérité, le Saint-Esprit, dont l’intellectuel gagnerait à se revêtir, le conduira dans toute la vérité sur la coopération internationale et lui en donnera les clés de compréhension et de l’équilibre des Nations.