Fernando Henrique Baena Alli
Chaque jour, les médias inondent l’actualité d’informations sur la violence criminelle, la violence routière, les catastrophes environnementales, les guerres et le terrorisme, amenant un grand nombre de tragédies dans nos foyers, ajoutant à l’insécurité, à la violence et aux difficultés vécues quotidiennement par des pans entiers de la population. Le gouvernement, qu’il soit fédéral, étatique ou municipal, ne semble pas apporter de réponse satisfaisante à la société qui, plus que jamais, a peur et s’en remet à des moyens alternatifs pour se sentir en sécurité, tels que la sécurité privée, les systèmes de surveillance électronique, les changements d’habitudes, les restrictions volontaires de mouvement, la mise en place de barrières, de grilles et d’autres éléments qui apportent un certain sentiment de sécurité. L’objectif de cet article est donc d’analyser la dynamique de la violence dans la perspective de la théorie de la société du risque et de la proposition du gouvernement fédéral - le programme national de sécurité publique - pour lutter contre ce phénomène.
