Anelise Cristina Osorio Cesar Doria / Rodrigo Sávio Pessoa / Sonia Khouri
Les biofilms fongiques représentent une cause omniprésente et prédominante d’infections chroniques associées à l’utilisation de dispositifs médicaux à long terme tels que les cathéters et les prothèses. Ces infections présentent une tolérance accrue aux agents antifongiques, aux biocides et aux variations immunologiques. Cela rend le traitement par les agents thérapeutiques conventionnels difficile, voire impossible. Des approches alternatives efficaces pour la prévention et l’éradication des biofilms associés aux infections chroniques et aux infections associées aux dispositifs hospitaliers sont donc nécessaires de toute urgence. Les plasmas non thermiques fonctionnant à la pression atmosphérique font l’objet d’une attention croissante en tant qu’approche potentielle pour l’éradication et le contrôle de l’infection et/ou de la contamination bactérienne ou fongique ; toutefois, en ce qui concerne la contamination fongique, peu d’études ont été réalisées. Dans cette étude, l’action d’un jet de plasma d’argon et/ou d’air comprimé, fonctionnant à la pression atmosphérique, sur des biofilms de levures du genre Candida spp cultivés in vitro sur un substrat de polyuréthane a été évaluée, dans le but de corréler les résultats biologiques avec les caractéristiques chimiques des plasmas générés.