Laurielson Chaves Alencar / Sinevaldo G. de Moura
La pastèque, Citrullus lanatus (Thunb.) Matsumura et Nakai, est l’une des principales cultures d’exportation au monde, avec un marché estimé à plus de 1,7 million de tonnes par an et une production de 89 153 514 tonnes en 2011. Au cours des dernières décennies, l’agriculture a connu une intense révolution technologique visant à améliorer la productivité des cultures, avec des avancées dans plusieurs domaines. Toutefois, ces avancées n’ont pas contribué à une augmentation considérable de la productivité de la pastèque, qui est considérée comme faible (21,5 tonnes/ha) par rapport aux principaux pays producteurs. La productivité de la culture dépend directement de l’efficacité de la pollinisation, qui, à l’état naturel, est assurée par les abeilles - dont le coût est estimé à 153 milliards de dollars par an dans le monde. Il est donc nécessaire de mener des études sur les agents pollinisateurs, en particulier les abeilles, puisqu’on estime qu’elles assurent 73% de la pollinisation des espèces végétales cultivées dans le monde. Dans ce sens, le présent travail visait à évaluer les effets des abeilles africanisées (Apis mellifera L.) et des abeilles d’Irapuá (Trigona spinipes fabr.).
