Béh Ibrahim Diomandé
Les régions nord-ouest de la Côte d’Ivoire sont un ensemble géographique de savanes riche de ses composantes physiques, humaines et économiques. Les activités économiques sont certes variées, mais elles restent dominées par l’agriculture et sont soumises aux exigences du climat local. Ce vaste espace subit malheureusement l’influence de l’évolution climatique actuelle. De 1951 à 2008, la péjoration du climat local s’est traduite par une baisse tendancielle de la pluviométrie et du bilan de l’eau avec une hausse des températures. Ce phénomène s’accentue sans cesse depuis 1973. Les actions anthropiques marquent également le climat de leurs empreintes . Cela engendre de réels impacts sur l’environnement physique et socio-économique : dégradation de plus en plus avancée des ressources hydrologiques et des sols, de la biodiversité et de l’atmosphère, etc. Les économies locales se fragilisent davantage. Tout cela se répercute sur les populations qui sont de plus en plus vulnérables, exposées à une paupérisation croissante et à des maladies climatiques. Face à cette situation déletère des stratégies d’ad’adaptation sont développées par les acteurs.
